lundi 20 avril 2009

WELCOME TO THE KELLYS BEACH RESORT !




Hey mates! How’re u doin’ ?





L’Australie c’est le pays où:

-       On vous vend la crème solaire en bidon.

   -       On met de la betterave (beetroote) dans votre hamburger.

   -       L’essence est à 60cts le litre !

   -       On vous dit « No worries » à tout bout de champ.

   -       Toute activité s’arrête à 17h la semaine et 16h le week-end.

   -       On met de la « VEGEMITE » (se dit végémaïte) sur ses tartines le matin.

Et où pour croiser des opossums, pas besoin d’excursions trépidantes au cœur de zones sauvages, il suffit de lever le nez vers les évacuations d’air conditionné!

Hors donc nous fuyons les intempéries, et quittons nos coréens ramasseurs de plants de fraisiers. La pédale d’accélérateur de Mitch au taquet direction Brisbane, toujours vers le nord. Il paraît que c’est jeune, artistique, que ça bouge bien tout ça...

Juste pas un chat dans les rues et pratiquement tout est fermé. Et quand c’est pas fermé ça vous coute entre 5 et 15% plus cher parce que c’est les vacances scolaires. Chouette accueil, merci bien. Comme d’hab’ on se précipite au centre d’informations. Oui parce que nous avons mis au point un protocole qui a fait ses preuves, d’abord on trouve le centre d’information qui nos fournira moult informations essentielles (où passer nos folles nuits par exemple) ainsi qu’une carte détaillée de la ville. Ensuite si ce n’est pas marqué sur le plan de la ville, on se met en quête des wc avec si possible douche intégrée… 

Et là, scandale, le centre d’information a été tout bonnement fermé sans que personne ne s’en inquiète. J’en suis encore toute outrée, combien de centres d’information se sont ainsi vus fermés ? Et le monde détourne les yeux ! Et mes toilettes, comment je vais les trouver mes toilettes moi ?

Bon, des policiers moyennement sympathiques (sûrement pas des australiens de souche) nous indiquent le quartier des backpackers. Parce qu’il est temps de se demander où on va poser Mitch pour faire dodo ce soir. Le quartier en question est une rue de 20, 30 mètres de long en bord d’autoroute grosso modo. C’est pas la fête pour les gens du voyage Brisbane… Il est 17H30, la nuit tombe. Toujours dans notre protocole, lorsque l’on est en ville on cherche les quartiers pavillonnaires cossus où le ranger (policier) ne risque pas de venir nous titiller à 6h du matin pour nous inviter à promptement nous déplacer. 

Seulement voilà, les dits quartiers résidentiels de Brisbane ne nous motivent que très moyennement. Il fait déjà nuit noire, il n’est que 18h30 ! Plan B, les « Lookout », comprenez « point de vue ». Et oui comme à Tamworth, c’est souvent en bordure de parcs naturels et quasiment tout le temps équipé de toilettes, ou en tous cas y’aura bien un robinet d’eau qui traîne. On jette notre dévolu sur le plus ancien lookout de Brisbane, ne serait-ce que par soucis historique nous nous y rendons. 

Quelques minutes d’angoisse : c’est Elise qui conduit (ce début de phrase va me valoir des noms d’oiseaux…), de nuit, sur une route de forêt, dans la montagne, limitée la plupart du temps à 30 km/H tellement ça tourne. De toutes façons Mitch en montée n’a qu’une seule vitesse c’est la 2sd, alors prenons le temps. L’endroit est idéal, isolé, dans les arbres, avec des toilettes hypers spacieux (des toilettes handicapés, c’est le must avec poignées incorporées pour se tenir en cas de grosse commission) et so clean. Tout va bien, je peux me détendre. 

En arrivant sur le parking les phares de Mitch mettent en lumière un opossum. Chouette récompense, faut être pugnace dans la vie. Comme avec l’apparition du wallaby pendant notre calvaire pédestre le long de la côte, à l’arrivée on a toujours un p’tit signe d’encouragement divin. Cette nuit-là, on a eu droit again, à tout un tas de gens qui viennent faire un demi-tour sur le parking, peut-être une obscure tradition australienne ? Lendemain matin, session douche collective dans les toilettes avec un bol d’eau savonneuse et la grande casserole des pates emplie d’eau claire pour se rincer. Grand moment. Elise et moi n’avons plus aucun secret l’une pour l’autre ! Brisbane ça ne nous plaît pas, on s’en va. Résolument Elise et moi ne sommes heureuses que dans la nature. On monte toujours; alléchées par le descriptif du Lonely Planet, nous nous rendons à Maryborough, ville natale de la maman de Mary Poppins. 

Rebelote, pas un chat. Après interrogations internes et externes, il se trouve que la cause de cette soudaine désertification est le week-end de Pâques. Les australiens ont envahis les bords de mer. Mais nous on y est pas à la mer… 

Meublons le temps : session photo auprès d’une des famous statues en fonte de Mary Poppins disséminées un peu partout dans la ville.

Quitte à ce qu’il n’y ait rien à faire, autant le faire à la playa, on va à Hervey Bay. C’est de cette ville que l’on peut prendre le bateau pour se rendre sur Fraser Island, île paradisiaque.

Le temps d’arriver il fait nuit, comme d’hab, on se trouve un parking en bord de mer. Là un couple d’allemands en van est en train de décorer des œufs pour Pâques… 

Y avait-il des toilettes sur ce parking me direz-vous ? J Offcourse, mais fermés. Un robinet reste disponible à l’extérieur. Il est affublé d’un petit container à seringues usagées, pensent à tout ces australiens ! 

Petit dej en bord de mer, toilettes ouvertes entre temps, douche en méthode bol d’eau et on repart. Pour le coup nous voilà très très SDF.

Nous décidons d’aller à Bundaberg, capital du rhum et de la tomate, spot pour le travail. Bundaberg est désert… encore, le moral commence à s’étioler là, un peu, quand même. Petite cerise sur le gâteau, des trombes d’eau. Mise en œuvre du protocole, centre d’information etc. En gros y’a pas de taf dans le coin, trop d’eau qu’ils disent. Nous persistons et décidons d’aller faire du porte à porte chez les fermiers, on repère les champs d’agrumes qui bordent les routes et on se rend dans les maisons qui y sont collées. Toujours personne nulle part, ceci dit, on est dimanche. Bien joué les filles. La carte détaillée de la ville nous amène auprès d’un parc avec étang et canards à dispositions. Et là on végète sous la pluie battante avec Mitch qui nous humidifie le matelas.

Je voudrais ici faire une parenthèse pour vous parler du monsieur des toilettes australiennes. Je sais, le mot toilettes est beaucoup trop récurrent dans ce blog, promis le prochain sera moins porté sur des soucis sanitaires. Hors donc les toilettes publiques sont fermées le soir, comme le reste, vers 17H. Mais ce qui est fantastique c’est qu’ils seront toujours ouverts le lendemain matin quelle que soit l’heure très matinale à laquelle vous vous levez. Discret on ne l’entend pas le monsieur qui vient ouvrir les toilettes. Je pense que ça doit être le cousin du marchand de sable un truc comme ça, on a beau le guetter, on se fait toujours avoir et il rempli sa besogne alors que vous regardez ailleurs, c’est le phénomène magique des toilettes australiens… Merci à toi monsieur des toilettes.

On est Lundi, la fin du calvaire isolationniste de Pâques arrivera t-il à son terme ? Meublons le temps, allons à Bargara, jolie p’tite plage semble t-il. Il pleut toujours hein je vous rassure. Quelques embruns de l’océan dans nos visages respectifs plus tard, on se rend au Woolworths de Bargara (l’équivalent de Carrefour). Là il fera sec et on arrive à court de choses alimentaires. Lecteur tu commences à perdre attention,gare ! C’est toujours à ce moment là que les choses arrivent. Et ça a pas loupé. On est en train de charger le Mitch de nos maigres vivres quand Pete nous accoste. Il a la quarantaine, il travaille dans un resort à Bargara et se demande si on ne chercherait pas du travail. 

Merci Mitch d’être si bleu et si complètement backpacker, on ne peut pas nous louper même sur le parking de Woolworths ! Le principe c’est que ce n’est pas du travail rémunéré, ça s’appelle du Woofing. Moyennant le logis et le couvert (et toutes les activités du ressort gratos) on doit travailler 4H30 par jour pour le resort. Ah oui, un resort c’est un domaine hôtelier, Center Parc quoi. On devra faire la vaisselle pour le resto, le ménage et autre. Allez, let's go woofing!

Alors voilà, ça fait une semaine qu’on squatte un bungalow avec tout le confort au Kellys Beach Resort. Internet est en Wireless et gratos. On peut faire du tennis, se baigner dans la piscine, faire du vélo, du snorkeling, transpirer dans le sauna… En plus il fait beau. Après une semaine un peu chaotique à se laver dans un bol et à se terrer dans Mitch, nous apprécions ce moment de confort sédentaire. Pour le coup, on le vol pas notre confort. Le soir par exemple on fait la vaisselle pour le restaurant. 4H30 de vaisselle pour être précise. c'est parfois...long. Mes mains ont commencé à peler.

Oui merci, maintenant je mets des gants. On est aller snorkeler à deux reprises pour l’instant. Pas très compliqué de voir du poisson multicolore par ici, suffit de se mettre la tête sous l’eau. Très bon moyen de bronzer des fesses le snorkeling. 

On n’est pas très sex avec un masque et un tuba mais qu’à cela ne tienne si notre postérieur en sort magnifié ! Il nous reste à visiter la distillerie de Bundaberg. Par contre le rhum n’est pas top. Toujours coupé avec de la limonade ou du coca, vendu en canette, bof.

Ce qui est chouette dans le ressort c’est le décor, palmiers, perruches, faune cocasse. Les gekos (petit lézard jaune aux grands yeux noirs) se ventousent au plafond de notre terrasse et festoient des moustiques, insecticide all natural.

Les opossums sont légion dans le coin, ils se castagnent le soir sur notre toit et pioncent la journée sur les boitier de clim’ à l’extérieur des bungalows. Je ne sais pas pour vous, mais je trouve qu’un opossum ça a l’air particulièrement débile. 



Peut-être que celui-là avait un strabisme qui n’arrangeait en rien l’air ahuri que leurs grands yeux leur donnent. 

OK, ça reste très mignon. C’est un genre de grosse souris de la taille d’un chat qui pousse des cris de cochon qu’on égorge. Encore un mix tout à fait australien…






Le gros lézard (j'dis gros, grand en fait, ben 40-50 cm) que vous voyez là c’est Aldo (Elise l’a ainsi baptisé en raison de son attitude très Aldo Malccione), c’est notre animal de compagnie, il traîne toujours à côté du bungalow. Il est fructivore. J

La semaine prochaine nous avons le projet d’aller vers Cairns, à environ 1600 KMS d’ici. Avant que la vague coréenne ne débarque, rendant bien moindre nos chances de trouver du travail. Au préalable, on se fera une session Fraser Island, sable très très blanc, lagon, cascade, désert multicolore, 4X4 et barrière de corail !

PS : La Vegemite c’est complètement immonde. Ca ressemble à du chocolat fondu mais le gout se situe entre celui du sel et du vinaigre…



PPS : Je vous ai fait une p’tite carte de notre périple pour que vous puissiez mettre une position géographique sur les lieux que nous traversons.

L’objet du jour : les sprouts ! Pour ceux qui me côtoient un tant soit peu, vous savez que mon p’tit mot à moi, ersatz de tout autre mot, c’est « chprouts ». Et voilà, fichtre, que ce terme correspond à quelque chose quelque part dans l'univers, à savoir des « graines germées ». Formidable.

Je vous embrasse et à très vite !

mardi 7 avril 2009

en attendant

Salut à tous.
Je galère, je galère, blogspot c'est complètement pas pratique du tout. Il est tard, je suis au MC Do depuis 1H pour vous envoyer le récit de nos nouvelles aventures, mais là je craque. Demain je me lève à 4H30, il est 21h, je continuerai demain. Donc mille excuses, ça arrive, ça arrive!
des grosses bises à tous et "merci de votre fidélité!" ;p

LOST IN TRANSLATION







Amateurs de bronzage marcel bonjoir !
Pardon pour cette absence et merci au Mc Donald's de Warwick de m'accueillir ce soir et de me permettre de communiquer gratuitement avec le monde. 
Nous nous étions quittés sur le suspense insoutenable de la ferme à œufs. Un hangar ouvert et vide, une unique machine avec un tapis qui amène des œufs et des p’tites pinces rigolotes qui mettent les œufs dans des boites. Je n’ai toujours pas compris comment les poules savaient qu’il fallait pondre sur le tapis roulant, m’enfin bon. Toujours est il que le job consistait à checker si en bout de chaîne les œufs étaient cassés et puis faire des piles de 6 boites de 30 œufs, qu’il fallait ensuite caler sur des chariots… Deboutpendant 8h…au moins…Comme dirait Mohamed le patron, « on finit de travailler quand elles ont fini de travailler ». Le chef du tapis roulant qui sait comment titiller la machine quand elle déraille c’est Joe. Petit, sec, grands yeux bleus (qui n'a pas les yeux bleus dans ce pays), doit pas sucer que des glaçons, mais très gentil. Le hic, entre autres choses, pour en finir avec ces histoires d’œufs, c’est que c’est chez Joe, qu’il aurait fallut aller se laver pendant un mois, dans sa p’tite cabane, là bas, dans le coin de la ferme… J On a dit qu’on ne pouvait que 2 semaines, not enought pour la patron. Du coup, maintenant on met des croix à des asiatiques dans des champs de fraisiers ! (cf plus loin). Comme les australiens c’est des gens bien et ben ils nous ont donné toute une boîte d’œufs dites donc.Ca fait 30 œufs, dans un van sans frigo et seulement deux bouches pour assimiler le tout. 


 Cadeau un peu encombrant. Du coup on a fait des crêpes, de nuit c’est un peu plus complexe, mais on n’aura jamais mangé des œufs aussi frais ! Adieu Tamworth, vaux, vaches, œufs et Joe ! Retour to the beach, on repart direction la côte. Au passage nous croisons la crevette géante de Ballina,

 

mais comme me le fait remarquer Elise,on a loupé la grande banane de Coffs Harbour.

On arrive à Byron Bay,

 sea, sex and sun.

 C’est beau, c’est chaud, très touristique.

 On rédige nos CV sur la plage

 mais y’a

 pas tellement de boulot dans le coin.

 Y’a du dauphin et de la tortue qui baguenaudent paraît-il, pas vus. Parce que l’histoire, c’est que moyennant 50 Dollars, on devait aller faire du snorkeling (tuba palmes donc) près d’une p’tite île en face de Byron Bay, et que là y’avait des tortues et tout et tout. Et patatra, voilà qu’il se met à flotter des cordes. Première expérience de pluie made in Australia. Alors oui, on comprend maintenant le concept d’inondation. Deux, trois jours non stop de pluie torrentielle. La terre est tellement sèche qu’elle n’absorbe rien et on a ainsi vu naître de jolies rivières spontanées. En outre, ce fut l’occasion d’apprendre à mieux connaître Mitch. Bien que bleu océan, il n’est absolument pas branché ambiance humide.Traduction, il a les joints du coffre qui sont pourris et la pluie a copieusement imbibé notre matelas. Formidable ! Heureusement, les journaux locaux sont gratuits… Byron Bay sous la pluie, juste ça sert à rien, donc on repart ! Direction Nimbim (nous on dit « nain-bain » parce que ça nous fait rire),

petit village paumé dans la montagne et place forte de l’herbe qui fait rigoler. C’est le point de ralliement des babas cools, des nettoyeurs de chakras et autres dealers de tisanes bios.

 C’est le Disney Land de la wheed, avec de jolis messages d’amour et de paix peinturlurés sur des murs couleurs arc en ciel…

 


Mais il pleut toujours et ce n’est certainement pas là qu’on trouvera de quoi remplir nos comptes en banque. Quelques emplettes plus tard, on trace la route direction Tenterfield et Stanthorpe, paraît que c’est là que ça se passe en ce moment. Après deux trois tergiversations nous atterrissons au « Blue Topaz »… Ca laisse rêveur un nom comme ça hein ? Le concept du Blue Topaz auquel nous allons, je pense, dans l’avenir, être fort souvent confrontées : Si tu veux du taf tu dois squatter le camping moyennant un prix vraiment pas modique. Les douches sont payantes, 20 Cents les 4 minutes (Notez : encore un exercice sur la réduction du temps de la douche). Population, internationale mais une grosse concentration d’asiat. En gros on a atterri dans un genre de cité dortoir de travailleurs de la terre. C’est ainsi que nous évoluons au sein d’une population ma foi fort hétéroclite : vietnamiens, coréens, japonais, chinois, malaisiens, estoniens, allemands, anglais, italiens et français off course ! Le job : c’est là que les termes, « camps de travail » viennent vous gratter le derrière de la tête. Imaginez un champ de plants de fraisiers. 

Dessus vous caler des pickeurs asiatiques classés par nationalité.

 

 Sur chacun d’eux vous mettez une étiquette avec un code barre. C’est là qu’Elise, moi et toutes les autres jeunes filles en fleurs qui ne sont pas originaires d’Asie entrons en scène. On a un p’tit classeur avec des colonnes et

 les numéros des pickeurs. On en à 10 chacune à « surveiller ». 

Un peu de culture générale complètement inutile : un plant de fraisiers doit comporter au moins trois tiges, avoir la base au moins aussi large qu’un stylo Bic, comporter des racines fournies et pas trop courtes en faisant attention à leur égale répartition.

 Donc on arrive avec notre bloc note et notre superbe tapis fait en toile de sac à pommes de terres (pour se caler le fessier au sein du marasme agricole) et hop, on chope un bouquet de plants de fraisiers. Si y’en a pas 20 ou qu’il y a un soucis de racines, de feuilles etc, pan, on leur colle des mauvais points, voire des croix. Bien entendu ce n’est pas pour le fun, ces gens sont payés au rendement et s’ils fautent, ils sont moins payés. Sympa le taf nan ? Tu colles des croix à des gens avec qui tu picoles le soir et qui seront moins bien payés si ce fichtre de fraisiers n’a pas les racines adéquates. Ensuite nous avons les mâles de type européens qui compte le nombre de bouquets de fraisiers et qui les mettent dans la remorque d’un p’tit tracteur qui s’en va ensuite au diable vauvert…

Mais attention, le pickeur, c’est l’élite, le haut de la pyramide, ce sont eux qui se font le plus d’argent. Et les fermiers ne prennent que des asiats parce qu’apparemment le type caucasien est nettement moins performant! Les plus nuls seraient les coréens et les mieux ce sont les malaisiens et les vietnamiens je crois… C’est terrible, on se met à parler d’eux en termes ethniques et génériques, et on les nomme par leurs numéros… On ne voit pas très bien sur les photos, mais certains viennent avec leurs chapeaux chinois, c’est tout à fait « dépaysant » la première fois. Petite parenthèse dans le cadre de la lutte contre le sexisme de la société patriarcale qui nous étouffe, les mecs qui se contentent de mettre les paquets de plants de fraisiers sur le tracteur sont systématiquement payés 100 dollars de plus que nous les filles aux p’tites croix. Alors que ça glande sec. Bref, continuons la lutte mes sœurs ! Donc voilà. On finit dans deux jours et il va falloir qu’on fonce vers le nord vite vite, car les inondations sont partout et le temps se rafraîchit de ce côté de l’Australie, courrons après le beau temps !

Le goodies du jour,

 vu au marché de Sydney, un décapsuleur testicules de kangourou ! Pour ceux qui n’aiment pas la bière, les dites testicules sont également disponibles en version porte-clés !


A bientôt chers lecteurs de tous poils !